Etats d'âme, réactions, positivisme ...
Je suis triste de vous rendre triste pour moi. Je voudrais ne vous apporter que de bonnes nouvelles. Mais la vie étant la vie, ce n'est pas possible.
Alors je dois apprendre aussi à ne pas protéger mes proches de mes problèmes.
Et puis si je suis forte et courageuse comme vous me le dites souvent, vous l'êtes aussi autant que moi.
Finalement je ne dois pas vous sous-estimés !
Je suis désolée d'avoir été trop positive, un peu en dépit de la réalité ... Mais tant qu'il y a un espoir, pourquoi ne pas y croire ?
J'ai parfois la tentation de vous consoler en vous expliquant ce qui me tombe dessus. C'est une erreur.
J'ai parfois eu l'impression que certains sous-estimaient les difficultés que j'allais traverser. Etait-ce pour me consoler ou me rassurer ? C'était raté, même si ça venait d'un bon sentiment.
Pour ceux qui se demandent encore comment réagir face à un malade, je conseillerai le guide-du-combattant-de-lombre de Marine de Nicola.
Faire face, faire front comme des combattants de l'ombre, rester présent, rester bienveillant, ne pas infentiliser, ne pas réduire l'autre au statut de malade ...
Pour se sentir vivre, exister, aimer ...
Une vieille chanson de Bourvil tourne dans ma tête :
"Quand la vie impitoyable vous tombe dessus,
On n'est plus qu'un pauvre diable, broyé et déçu,
Alors sans la tendresse d'un coeur qui vous soutient,
Non, non, non, non, on n'irait pas plus loin".
Alors, grâce à tous vos messages de tendresse et d'encouragement, je vais continuer à mettre un pied devant l'autre, à vivre au jour le jour, comme mon corps me le permettra, en continuant d'espérer qu'après la pluie vienne le soleil !